Homo ne rime pas avec fif

Audrey Pinsonneault, étudiante en sciences de la nature au Collège de Valleyfield, est née en 1995 à Sainte-Barbe en Montérégie. C'est au cours de son 5e secondaire, dans le cadre d'un projet en lien avec le programme d'études internationales, qu'elle a décidé d'écrire son premier roman Homo ne rime pas avec fif pour démystifier l'homosexualité et l'homophobie. Ce récit lui a en grande partie mérité la médaille de bronze du lieutenantgouverneur en 2012. Homo ne rime pas avec fif, un roman percutant sur l'homophobie en milieu scolaire! Bastion des commérages, des cliques et de l'injustice, les écoles forment un microclimat idéal pour des brutes comme Thomas et ses acolytes. Dans un tel environnement où le laxisme règne en maître, ils naviguent à leur aise pour terrifier tous ceux qui osent être hors normes. Évidemment, ce n'est pas facile d'être différent, surtout à l'école. D'essayer de nier ce que l'on est, d'ignorer le regard des gens, tout en donnant l'impression que tout va bien. C'est pourtant ce qu'Alec Dupras tente de faire : oublier, tout effacer, simplement faire comme s'il était comme tout le monde. Pourtant, cela n'est pas aussi simple qu'il le voudrait et il souhaite bien comprendre. Il se dit que si l'autre n'avait pas été là, les choses auraient peut-être été plus simples, peut-être que si... Non, évidemment cela n'aurait rien changé, et c'est certainement mieux ainsi au fond. Écrit dans un style simple, Homo ne rime pas avec fif est un livre à mettre entre toutes les mains. L'histoire de Alec ne laissera personne indifférent. Ce livre devrait être en lecture recommandée dans toutes les écoles du Québec.